Si vous avez l’habitude de trainer sur des blogs ou des pages de chroniqueurs de livres, vous avez sans doute croisé des articles nommés « C’est lundi, que lisez-vous ? ». Non ? Tapez ces mots dans Google et découvrez ce qui se cache derrière parmi les plus de 100 000 résultats disponibles.
En gros, c’est faire le point sur ses lectures faites et à venir.
Loin de me lancer dans des critiques pointues, avec des photos léchées, de l’humour décapant, je vais essayer de mettre quelques mots (peut-être pas chaque semaine, faut pas déconner non plus) sur ce que je lis.
Parce qu’en plus, ça me permet de me souvenir de ce que j’ai lu 🙂
C’est parti, cette semaine, j’ai lu Ce qui nous lie, de Samantha Bailly.
L’auteur
Je suis Samantha Bailly depuis un petit moment car c’est une excellente communicante. Jeune femme de presque trente ans, elle écrit depuis presque dix ans des livres de genre fantasy, jeunesse ou tranches de vie.
Elle a développé une cohérence et une unité autour de sa communication personnelle : photos épurées aux couleurs très froides, posts quotidiens, interactions avec sa fanbase, un monde de douceur et de sérénité.
Bon clairement, j’espère que l’environnement dans lequel elle vit est un peu moins parfait car sinon, ça va me filer des complexes.
(Pour nous rassurer, n’oublions pas que la vérité derrière les photosInstagram sans défaut ressemble souvent plus à notre quotidien 🙂 )
Samantha Bailly anime également une chaine Youtube sur l’écriture pour les aspirants écrivains et s’est lancée dans la présidence de la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse en 2017.
Bref, la petite dame est bien occupée et j’aime bien ce qu’elle fait… mais je n’avais jamais lu de livres d’elle.
Le livre
J’ai donc pris Ce qui nous lie, juste parce que je trouve la couverture jolie.
Le résumé
Alice a un don. Elle a la capacité de voir les liens se nouer et se rompre entre les gens. Les attaches lui apparaissent sous forme de fils lumineux, qui tissent une cartographie des relations affectives. Impossible d’expliquer l’origine de ce phénomène. Manifestation surnaturelle ? Hallucination ? La jeune femme a appris à vivre avec dans le plus grand secret. C’est alors qu’elle rencontre Raphaël, son nouveau manager. La voilà qui s’éprend du seul homme dont elle ne peut pas voir les liens.
Mon avis
Je suis fort triste pour ma première chronique de ne pas avoir aimé.
Entre la couverture et la quatrième, j’espérais que se développe une tonalité fantastique autour de ce don original, que la vie avec ce pouvoir prenne un tournant qui aurait pu être aussi bien dramatique (les gens le découvrent et se lancent dans une chasse aux sorcières) qu’aventureux (Alice se lance dans des choses qu’elle n’a jamais faites grâce à ce don). Bref, qu’au moins il se passe quelque chose. Eh bien non, ce don n’est qu’un prétexte pour qu’Alice grandisse un peu, il n’est pas exploité plus que ça.
Soit, pas de fantastique, alors de la romance, comme le promet la quatrième de couverture ? Eh bien, là non plus. L’histoire qui se développe n’est qu’une de plus dans la vie des personnages, rien de particulier, avec son lot de contraintes, de longueurs, d’atermoiements.
Bref, c’est plutôt un roman d’apprentissage pour cette Alice un peu égocentrique qui passe à l’âge adulte et qui croise des personnages qui manquent un peu de contraste. Là non plus, je n’ai pas été convaincue par les motivations, ni les interactions des personnages, ni la morale de l’histoire.
Ce que je retiens
— Une narration originale où se mélangent des chapitres du passé, des chapitres du présent et des chapitres du futur.
— Une idée de départ originale.
Au final, vite lu, vite oublié, sans doute que le thème n’a que peu de résonnance en moi, on va dire que c’est parce que mes vingt ans sont loin 🙂 Mais je réessaierai sans doute un autre de ses livres, un autre jour…